samedi 28 décembre 2013

Fête fatale ( William Katz)



 

  •  Fête fatale ( William Katz)
  • Poche: 288 pages
  • Editeur : Le Livre de Poche (2 octobre 2013)
  • Collection : Policier / Thriller
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2253173754
  • ISBN-13: 978-2253173755
  • Dimensions du produit: 17,7 x 11 x 1,5 cm



Voila un livre court mais qui porte bien son nom de «  thriller ».
Que feriez-vous si vous découvriez que votre mari n’a pas arrêté de vous mentir depuis le début : sur son enfance, ses études, ses boulots….. ?
Est-ce que vous continueriez d’organiser la fête que vous avez prévue pour célébrer ses 40 ans ? A qui feriez-vous appel ? Vos amis ? La police ?
En nous plongeant alternativement dans les pensées de Samantha qui recherche des amis d’enfance de son mari, et dans celles de Marty, le mari en question, l’auteur tisse un suspens implacable. Car Marty projette une autre sorte de fête pour sa femme, le jour de ses 40 ans.
Deux conseils :
Lire ce livre et surtout ne pas lire les dernières lignes  avant d’y arriver !!!!!!!!!!!!!!!!( erreur que j’ai pour une fois commise mais promis on ne m’y reprendra pas)
Et un troisième conseil ( que je vais m’appliquer à moi-même ) : trouver un autre thriller du même auteur !!!!!!!!!

Nature morte ( Louise Penny)




  •  Nature morte ( Louise Penny)
  • Poche: 352 pages
  • Editeur : Actes Sud (12 septembre 2012)
  • Collection : Babel noir
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2330010753
  • ISBN-13: 978-2330010751

Par un dimanche d’automne dans la forêt bordant un petit village québecois où tout le monde se connait, le corps d’une vieille femme est retrouvé.
C’est celui de Jane Neal, l’ancienne institutrice du village.
Qu’a-t-il bien pu se passer ? Est-ce un accident de chasse ? Est-ce lié à l’exposition de peinture où Jane devait pour la première fois de sa vie exposer ?
C’est l’inspecteur Armand Gamache, de la Sureté du Québec qui est chargé de l’enquête. Il commence par observer la vie de la petite communauté, pour pouvoir ensuite mieux poser les questions et mieux comprendre.
Et petit à petit les secrets se révèlent……

Mon avis :
Malgré le nombre de pages il n’y a pas beaucoup d’action dans ce policier….
Il faut dire que l’inspecteur chargé de l’enquête est plus un champion de l’observation que de l’action. Et heureusement, car ce sont les détails, les petits mots échappés qui le conduiront à résoudre l’affaire.
L’auteur nous décrit la vie d’une petite communauté québécoise par petite touche……
Un policier lent mais intéressant, qui donne envie de vivre dans ce petit village…. et de lire d’autres livres du même auteur…

La vie à coté ( Mariapia VELADIANO)




  •  La vie à coté ( Mariapia VELADIANO)
  • Broché: 224 pages
  • Editeur : Stock (21 août 2013)
  • Collection : La cosmopolite
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 223407178X
  • ISBN-13: 978-2234071780

Laide, elle est née laide Rebecca. Si laide que sa mère s’est murée dans le silence en la voyant. Si laide qu’elle est élevée en dehors du monde, ne peut sortir avec sa « nounou » qu’à la nuit tombée.
Son père ne la regarde pas. Ce sont sa tante Erminia et sa «  gouvernante » Maddalena qui l’élèvent, s’occupent d’elle.
Heureusement pour Rebecca, sa tante est pianiste et l’initie au piano et c’est une révélation pour la jeune fille. Heureusement pour elle, l’institutrice qui l’accueille dans sa classe ne tient pas compte du physique.

Mon avis :
J’ai eu plusieurs fois la nausée en lisant ce livre.
Pourquoi ? Parce que Mariapia nous fait un récit sans concession de la vie de la jeune Rebecca. Elle décrit précisément le rejet que sa laideur provoque chez les autres. Et comment ne pas avoir envie de vomir quand on voit que les parents d’élèves de l’école qu’elle fréquente accusent l’enfant de faire faire des cauchemars à leur précieuse progéniture, au point de vouloir la faire renvoyer ? Comment ne pas avoir envie de vomir quand on accuse Rebecca de s’être volontairement fait agresser par ses pairs de l’école de musique ?
Malgré cette envie de vomir, j’ai adoré ce livre. Le personnage de Rebecca est attachant, plein de ressources et l’on sent la tendresse de l’auteur pour elle. C’est une histoire sur le rejet de l’autre, mais il interroge aussi la question de la féminité : comment grandir, comment devenir femme quand on a perdu sa mère, que votre père ne vous regarde pas, que l’histoire de votre famille est pleine de non-dits, de secrets et de silences……. peut être grâce à une femme comme Maddalena, qui vous fait des petits gâteaux à la vanille, ou alors grâce à une amie comme Lucilla qui vous aime pour ce que vous êtes et pas pour votre physique.
C’est vraiment une magnifique histoire que celle de Rebecca !!! A découvrir.

Citations :
«  Le choix [pour s’habiller] qui s’offre à une femme laide est tellement limité qu’il en étouffe le désir. Car il ne s’agit pas seulement de tenir compte de la saison, du temps qu’il fait ou de l’argent, comme pour tant d’autres il s’agit  de vivre en permanence sur la pointe des pieds, en équilibre sur la crête du monde »
« Beau comme un enfant, dit-on. Eh bien non. Je suis une insulte à mon espèce, à commencer par le genre féminin. »
«  Je pouvais peut être prouver qu’il y avait du bon en moi, que l’on pouvait m’aimer à ma juste valeur et pas unique à cause d’un sentiment confus de culpabilité, ou par devoir de protection. »
« Une sorte de dette de naissance due à ma terrible laideur entachait toute mon existence et l’interdisait naturellement de prétendre  à autre chose qu’à l’affection miraculeuse que mon père, Tante Erminia et Maddalena parvenait à me témoigner. »
« Bien sur une petite fille laide peut rêver mais le réveil est à chaque fois un précipice de plus en plus profond, et c’est un art qu’elle oublie rapidement. »
« Que nous importe le  monde des autres lorsque nos sentiments nous ont été abandonnés et qu’il ne reste que la blessure d’avoir été berné ? »

mercredi 25 décembre 2013

Noyeux Joël!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Non non je n'ai pas bu ( peut être une gorgée de vin blanc ce midi mais c'est tout!!!!)
Je reprends le titre d'un album de Stéphanie Blake pour vous souhaiter une joyeux noël.
J'espère que la veillée de Noël et/ou ce jour de Noël se sont bien passés!

J'espère que vous avez pu vivre ( comme moi) des bons moments avec les personnes qui vous sont chères, et que vos chaussettes ont été remplies de câlins, de sourires, et de douceur(s). 
Bien sur j'espère que le Père Noël a été généreux en livres!!! 
A bientôt!!! 

Message personnel: MERCI à ceux et celles qui m'ont trop gâtée pour leurs cadeaux et pour leurs petites attentions qui m'ont touchée et qui resteront gravées ! 



dimanche 15 décembre 2013

Une belle rencontre à la médiathèque



C’est une femme d’apparence calme et posé qui nous attendait hier après midi dans la salle de la médiathèque. Elle semblait presque intimidée. J’ai été frappée en la voyant par le contraste entre son apparence et ses livres.
En effet d’aucun des quelques livres que j’ai lu d’Hélène Lenoir, je ne suis pas ressortie indemne. Son écriture est toute en tension, fiévreuse comme qui dirait (;-)). Elle ne décrit pas l’environnement ni même les personnages (comme l’a fait remarquer une lectrice présente). Non, elle nous livre leurs pensées intérieures. Elle nous les livre telles quelles, au fur et à mesure qu’elles émergent en eux. Elle fait fi des règles usuelles de ponctuation, n’hésite pas à laisser des phrases inachevées, à enchainer les «  il » ou les « elle » pour nous faire sentir le bouillonnement interne de ses personnages.
Car ils bouillonnent ces personnages, que ce soit de colère, de tristesse, de douleurs;  et leurs pensées fusent, passent du coq à l’âne, s’enchainent avec des liens de cause à conséquence parfois contestables…. Souvent la folie (quelque que soit sa forme) s’empare d’eux.
Et le lecteur dans tout ça allez-vous dire ? Comme dit plus haut, il n’en ressort pas indemne. Contrairement à d’autres livres, il n’est pas pris par la main, il est happé par les émotions .Il doit faire l’effort de faire les liens, il ne peut rester inactif ou insensible. Et souvent au détour d’une pensée, d’une phrase d’une des personnages, il est pris aux tripes. Il reconnait, (parfois sans s’en rendre compte), une situation vécut, un aspect de personnalité connu, une sensation éprouvée même fugitivement (parfois si fugitivement qu’il n’y avait pas mis de mots).
Cette plongée dans les personnages est éprouvante (j’ai fini «  la folie Silaz » avec une boule dans le ventre) et passionnante, addictive.

C’était  vraiment intéressant hier de rencontrer une femme capable de faire ressentir ça à son lecteur.
Je suis une novice en séance de rencontre avec les auteurs mais j’ai vraiment appréciée celle-ci. Hélène Lenoir, au départ un peu sur la réserve  (était-elle  intimidée ?)s’est peu à peu détendue et a fini par sourire, par rire et l’évolution était vraiment intéressante.
J’ai beaucoup apprécié aussi la lecture qu’elle a faite de certains passages de ses livres. Elle a expliqué de quelles façons parfois elle se retrouvait « coincée » avec ses personnages dans une situation, dans une scène sans savoir comment s’en sortir, comment les en sortir. Elle a aussi dit que parfois elle avait prévu plein de choses pour ses personnages mais qu’elle avait mis un point final à son histoire, parce que la fin s’imposait d’elle-même ; que c’était le moment. J’ai vraiment eu la sensation qu’elle vivait ses personnages.

Un grand grand merci à cette femme si humble dans son écriture, dans sa relation à ses lecteurs qui nous propose des romans si forts en émotions.
Un grand merci également aux bibliothécaires  de la médiathèque qui ont permis cette rencontre et qui m’ont donné le virus «  Lenoir ». Un virus que j’aimerai vous transmettre car c’est vraiment une découverte de lecture à faire !!!!!




mercredi 11 décembre 2013

La nuit en vérité ( Véronique Olmi)






  •  La nuit en vérité ( Véronique Olmi)
  • Broché: 304 pages
  • Editeur : ALBIN MICHEL (21 août 2013)
  • Collection : LITT.GENERALE
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2226249699
  • ISBN-13: 978-2226249692
Il s’appelle Enzo Popoff. Il a 12 ans… signe particulier : il est gros. Pas obèse mais en surpoids.
Il vit avec sa mère dans un grand appartement. Mais il ne leur appartient pas cet appartement. Il appartient à un couple de riche toujours en vadrouille. Si Liouba la mère d’Enzo accepte de faire chaque jour le ménage de ce bel appartement près de la Rue de Rivoli, c’est pour que son fils puisse fréquenter un grand collège.
Mais, le collège a beau être dans les beaux quartiers, les élèves qui le fréquentent sont comme les autres. Et leur grand plaisir c’est de harceler le gentil Enzo. Le garçon ne leur demande rien pourtant, il voudrait juste que sa mère soit fière de lui, qu’elle puisse un jour arrêter de faire le ménage de cet appartement…..

Mon avis :
J’ai retrouvé avec plaisir le style de Véronique Olmi, qui dresse ici le portrait d’un jeune garçon très attachant. Son surpoids, il l’assume. Pourquoi n’aurait-il pas le droit d’être différent, d’être gros. Il s’aime bien. Ce sont les autres qui le briment, qui lui renvoient sa différence….
Oui le personnage de Liouba aussi est attachant. Elle, orpheline, élevée par sa grand-mère dans la Creuse, a un jour décidé de fuir cet univers «  vieux et fermé »… Pour vivre. Et par surprise ( et non par accident dit-elle), Enzo est arrivé. Et chaque jour elle apprend à être mère. Chaque jour depuis la naissance de l’enfant, elle le regarde et tente de faire au mieux, de le comprendre, de lui donner tout ce qu’elle peut…
On a qu’une seule envie : l’aider. La relation de la mère de l’enfant est vraiment magnifique. Ils se protègent l’un et l’autre, ils veulent chacun le meilleur pour l’autre….
Les autres sont soient risibles ( le couple dans l’appartement de qui ils vivent ), soit haïssables ( les congénères d’Enzo au lycée… une vrai bande de petits c….. ).
Pourtant ce livre ne sera pas un coup de cœur pour moi, ou alors seulement la moitié…
Car Véronique Olmi ajoute dans son roman un soldat. Un soldat de la première guerre mondiale que seul Enzo voit…. A mon humble avis, il tombe comme un cheveu sur la soupe ce soldat. J’ai d’abord cru ce qu’il était juste un détail de l’histoire… mais non, il prend de plus en plus de place au fil des pages… mais je n’ai pas compris son rôle.
En fait, à y réfléchir, je trouve que ce livre est gâché. L’idée de départ, la première moitié du livre sont vraiment super… mais la fin est décevante !!!!

lundi 2 décembre 2013

Joyeux Noël petite souris !( Audrey Wood et Don Wood)


Détails sur le produit

  •  Joyeux Noël petite souris ! Audrey Wood et Don Wood
  • Cartonné: 40 pages
  • Editeur : Mijade Jeunesse (15 septembre 2002)
  • Collection : Albums
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2871423490
  • ISBN-13: 978-2871423492


Résumé: 
Petite souris rentre chez elle en tirant un traîneau chargé de cadeau. Mais une petite voix lui demande si elle a pensé au gros ours, tout seul dans sa caverne, qui adore tant les cadeaux....
Si la petite souris commence par se barricader..... son petit coeur finira par fondre et elle se transformera en Père Noël elle même.... 

Un album très mignon sur le partage. L'intervention d'une voix qui s'adresse à la petite souris ( un peu à la manière du livre chut!!!!!!!!!!!) m'a beaucoup plus et introduit un peu de suspens!!!! 
Les dessins sont ultras colorés mais pas criards... J'adore et dès demain je le lis à mes loulous!!! 
J'espère qu'ils aimeront!!!! 

dimanche 1 décembre 2013

Le temps qui va, le temps qui vient ( KAWAKAMI Hiromi)




  • Le temps qui va, le temps qui vient ( KAWAKAMI Hiromi)
  • Poche: 333 pages
  • Editeur : Philippe Picquier (28 février 2013)
  • Collection : Picquier poche
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2809708894
  • ISBN-13: 978-2809708899


Le troquet «  la Grappe » se trouve dans un quartier commerçant de Tokyo.
On peut y croiser : Heizô, le poissonnier qui vit avec un autre homme Gen ; Taeko, une professeur d’environ 40 ans ; Sachi qui nous parle de sa mère, des étudiants….
Ces personnages ( et d’autres car ma liste n’est pas exhaustive), très différents les uns des autres, se croisent, se retrouvent, s’aperçoivent sans se connaitre….. Aux heures des repas…. ils livrent leurs histoires, détaillent leurs relations avec leurs familles, leurs amis ou leurs amants….

Mon avis :
J’ai la sensation d’être passée à coté de ce livre. Est-ce à cause de l’abondance de personnages ? Ai-je été perdue par les prénoms,…
Si j’ai bien aimé la douceur de l’écriture de l’auteur je n’ai pas accroché à l’histoire….  
Livre lu dans le cadre du challenge auteurs japonais 
http://adalana.wordpress.com/2012/12/07/challenge-ecrivains-japonais-2013/#respond
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dimanche 24 novembre 2013

Esprit d’hiver (Laura Kasischke)




Détails sur le produit



  • Esprit d’hiver (Laura Kasischke)
  • Broché: 276 pages
  • Editeur : BOURGOIS (22 août 2013)
  • Collection : LITT. ETR.
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2267025221
  • ISBN-13: 978-2267025224

Est-ce le blizzard qui a tout changé ? Est-ce parce qu’elle s’est levée plus tard que d’habitude qu’Holly se sent angoissée en ce matin de Noël ? Est-ce la peur de ne pas être prête à temps ? Non…Elle sait bien que tout va être différent, que la neige pourrait empêcher ses invités de venir, qu’elle va retarder son mari parti chercher ses parents à l’aéroport… mais elle sent aussi que quelque chose d’autre dysfonctionne. Elle a l’impression qu’un esprit maléfique rode autour d’elle. Elle est même persuadée que cet esprit est là depuis 13 ans, depuis qu’elle est revenue de Russie avec sa fille Tatiana. D’ailleurs cette dernière d’habitude agréable semble possédée en ce jour de fête…

Mon avis :
Laura Kasischke m’a une fois de plus menée là où elle le voulait. Elle m’a laissée angoissée, et surtout médusée. Comme avec « Un oiseau blanc dans le blizzard », j’ai eu envie de m’arrêter en me disant qu’elle se répétait qu’elle tournait en rond… mais je n’ai pas pu/ Comment cette auteur fait-elle pour tenir en haleine son lecteur ?
Je qualifierais sa technique de «  technique du spot » (comme dans un logiciel utilisé avec les tableaux numériques interactifs). Tout se passe comme si l’on était dans le noir, avec un tableau sous les yeux. Un tableau qu’on nous révélerait en le balayant lentement avec une lampe de poche miniature. La lampe passe, s’attarde sur un détail, sur des petits points. Elle revient parfois sur un détail déjà montré mais avec un faisceau un «  poil » plus large. Et finalement, petit à petit, l’angoisse monte, les pièces du puzzle se mettent en place. Et finalement à la dernière page, on éclaire la pièce et le tableau est révélé dans son entier… Et vous restez ébahi, soufflé, comme deux ronds de flans je dirais… Tout était là, vous saviez tout.

L’angoisse monte crescendo car petit à petit, le fantastique, le surnaturel se glisse dans une situation banale : une mère et sa fille attendent des invités pour le repas de Noël. Petit à petit, la fille adopte un comportement étrange, change plusieurs fois de tenue, se met à être méchante, comme si elle était possédée….
Et la mère s’interroge. Est-ce que le comportement de la jolie poupée russe qu’elle a adoptée est lié à cette adoption ? Aux origines inconnues de cette petite fille qu’elle n’avait vue qu’une fois avant de la ramener aux Etats-Unis ? A moins que cette attitude n’ait un lien avec elle, Holly, avec l’éducation qu’elle lui a donnée ?
Beaucoup de questions sont posées sur la filiation, sur l’adoption, sur ce que les orphelinats russes peuvent cacher. Les thèmes de la maternité et de la féminité son traités à travers les questions de Holly. La jeune femme a du subir une opération une double mammectomie et ovariectomie pour briser la « malédiction » familiale (une mutation génétique) qui condamnait chaque femme de sa famille à une mort précoce et douloureuse. Comment élever une fille adoptée ? Que transmettre à cette jeune ado ? Doit-elle faire tout le contraire de ses parents ? Doit-elle s’adapter à sa fille et à ses demandes? 
 L'ambiance est angoissante, les personnages "s'affrontent" se cherchent, s'interrogent... un vrai cocktail pour un bon livre  que j'ai adoré!!!!! Merci à Mr Moss et au site Price minister qui m'a envoyé ce livre dans le cadre du Match de la rentrée littéraire 2013!!!
Un livre auquel je met 18/20 !!!

samedi 23 novembre 2013

Au pied du mur ( Elisabeth Sanxay Holding)




  •  Au pied du mur ( Elisabeth Sanxay Holding)
  • Broché: 312 pages
  • Editeur : Editions Baker Street (14 novembre 2013)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2917559322
  • ISBN-13: 978-2917559321





Lucia Holley vit seule avec son vieux père et ses deux enfants adolescents : Bee et David. Son mari est partit faire la guerre dans le pacifique.
Mais Bee est tombée amoureuse d’un homme au passé louche, un certain Mr Ted Darby. Un matin, Lucia retrouve le corps de cet homme dans le hangar à bateau de sa propriété. Pensant que son père set le responsable de ce meurtre, Lucia décide de faire disparaître le corps. Mais ayant constaté sa disparition, des mais de Ted décident de faire chanter la jeune femme. De plus, la police retrouve le corps de Darby…..

Mon avis :
« Le suspens est parfois insoutenable » dit la quatrième de couverture. Ces propos me semblent exagérés. Il y a effectivement du suspens dans la mesure où l’on se demande fréquemment ce qu’il va bien pouvoir tomber de plus sur la tête de cette pauvre mère de famille. De même on se demande bien comment cette jeune femme va bien pouvoir se tirer du pétrin dans lequel sa fille l’a fourré. Mais bon… il ne faut pas exagérer.
J’ai été assez déçue par la fin de ce livre. Le style de l’auteur est simple, agréable à lire mais bon je dirais que ce roman noir est moyen….
Merci à Mme Virginie Jullion pour son envoi !

dimanche 17 novembre 2013

A l’ombre du secret (Frédérique Maher)



 


  •  A l’ombre du secret  (Frédérique Maher)
  • Broché: 156 pages
  • Editeur : Velours (13 septembre 2013)
  • ISBN-10: 2351674812
  • ISBN-13: 978-2351674819




Résumé :
En prenant l’avion pour New York, la jeune femme sait qu’il n’y aura pas de voyage retour. Peu importe, elle se doit d’accomplir sa vengeance, d’aller jusqu’au bout de son plan. Sa maman a trop souffert, toute sa vie durant pour que elle, sa fille, laisse les actes impunis. Tant pis pour les conséquences sur sa vie à elle.

Mon avis :
Aussitôt dédicacé ( !!!!) et acheté, aussitôt dévoré. J’avoue avoir été fortement intriguée dès les premières lignes.
Si l’idée de départ, les secrets de famille, semble rebattue, voir même usée, le traitement qui en est fait ici est assez inhabituel. Le personnage principal de Clara ne m’a pas du tout apitoyé, je n’ai pas ressenti d’empathie pour elle (elle m’a même parfois énervée par son comportement, ses réactions). D’autres personnages aussi m’ont énervée. Je crois que j’ai préféré celui de Paula (mais je ne dirai pas qui elle est pour ne pas trop éventer le secret).
Dans cette histoire, il n’est pas seulement question de non-dits et de secrets ? Il est aussi questions des mensonges et des promesses. Les promesses que l’on fait aux autres, que l’on se fait à soi-même (les plus dures à ne pas tenir car il est difficile de se trahir soi-même). Il est questions des conséquences de ces promesses sur ceux qui nous entourent. Les dommages collatéraux en quelques sortes. Occulter la vérité c’est induire les autres en erreur, les mettre sur une fausse piste. En faisant cela on leur dénie le droit, la possibilité de pouvoir réagir de façon mesurée, adaptée, juste….
Au cours de ma lecture, je me suis maintes fois demandée comment le personnage (et l’auteur) allait se sortir de cette situation, comment tout cela pouvait bien finir… Et si la fin m’a un peu surprise, je trouve que c’est la meilleure que l’on pouvait trouver, la seule valable. 

Merci à l'auteur pour sa gentille dédicace... j'espère qu'elle ne sera pas trop déçue de ma critique... 

samedi 16 novembre 2013

La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry (Rachel Joyce )





  •  La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry (Rachel Joyce )
  • Broché: 408 pages
  • Editeur : Pocket (3 octobre 2013)
  • Collection : Pocket
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2266226258
  • ISBN-13: 978-2266226257




Une simple carte réponse peut-elle suffire quand, après 20 ans de silence, une ancienne collègue de travail ( qui avait été renvoyée du jour au lendemain) vous écrit qu’elle a un cancer et qu’elle est sur le point de mourir ? 
Confronté à cette situation Harrold Fry a écrit une carte, mais une fois devant la boite, il a décidé d’aller à la suivante, puis encore plus loin… et la décision d’aller, à pieds la remettre en main propre à sa destinataire s’est petit à petit imposée à lui.
Et pendant les 800 km de son périple, il va avoir le temps de réfléchir, de repenser à cette amie, à son passée, et aussi d’envisager le devenir de son couple.

Mon avis :
C’est une semi déception que ce livre.
Je m’attendais à quelque chose de plus inattendu, de plus surprenant, de moins convenu.
J’ai apprécié le voyage, certains passages plus humoristiques mais je trouve qu’il manque quelque chose pour en faire un livre inoubliable comme je m’attendais à ce qu’il le soit. 

Avec ce livre je participe à la 10ème session du challenge " lire sous la contrainte:"

challenge Lire sous la contraintehttp://phildes.canalblog.com/archives/2013/10/20/28248261.html

mercredi 6 novembre 2013

Miss Lily Ann ( Lucienne Cluytens)




  •  Miss Lily Ann ( Lucienne Cluytens)
  • Broché
  • Editeur : Nouv ed Krakoen (1 octobre 2013)
  • Collection : POLAR
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2367940339
  • ISBN-13: 978-2367940335




Quand Blanche Barré, une vieille dame est assassinée chez elle, sa nièce Liliane est aussitôt suspectée. Il faut dire que Liliane, alias  Miss Lily-Ann était à couteaux tirés avec sa tante qui voulait lui faire quitter la direction de l’entreprise familiale de lingerie à l’étranger et surtout aux japonais, la soupçonnant d’avoir créer un réseau de call girl asiatique.
C’est la Brigade Criminelle de Roubaix qui est chargée de l’enquête. Les commandants Sauvignon et Flahaut interrogent l’entourage de la victime et vont de surprise en surprise.

Mon avis :
Ne vous laissez pas avoir par le sous-titre «  des yakusas à Roubaix ».
L’enquête à principalement lieu à Roubaix. J’avoue que le coupable est assez facile à trouver, mais l’enquête reste quand même agréable à lire et le suspens présent car les rebondissements ne sont jamais où on pense.
Le personnage de Flahaut, qui est écarté (parce que trop efficace ??? ) par sa hiérarchie de l’enquête est sympathique. Sa quête de la vérité en font un trublion assez marrant/ J’ai beaucoup aimé la façon dont on peut suivre ce qu’il se passe dans sa tête….
Un polar agréable !
Merci à Mr Gilles Guillon des éditions Nouvelles Editions Krakoen pour l’envoi !!!

Tango Tranquille (Vérena Hanf)




  •  Tango Tranquille (Vérena Hanf)
  • Broché: 167 pages
  • Editeur : Le Castor Astral (5 septembre 2013)
  • Collection : Escales des Lettres
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2859209492
  • ISBN-13: 978-2859209490




Mon résumé
Le « silence social », c’est le choix qu’a fait Violette. Lassée de devoir jouer le jeu des conventions sociales, incapable de se remettre d’une trahison elle a décidé de peu à peu se couper de sa familles (Lucienne et Micheline, amie et cousin plutôt « particulière »).
L’héritage d’une maison à Bruxelles est tombé à point nommé. Elle y vit désormais au rythme de ses lectures de la radio et de ses repas.
Une petite vie tranquille bouleversée par l’irruption d’Enrique.
Enrique… il est immigré bolivien. Il n’a pas de papiers. Il vit chez Reina et son mari qui lui font bien sentir qu’il n’est pas le bienvenu. Travailleur, volontaire, il doit affronter la solitude, et les refus….

Mon avis :
En lisant ce livre, je n’ai pu m’empêcher de penser au Petit Prince de Saint Exupéry. Comme le renard et le petit Prince, Violette et Enrique vont se rencontrer et petit à petit s’apprivoiser.
Par petites touches, l’auteur décrit cette relation naissantes, les peurs de chacun, les failles et les histoires (Parce qu’on ne se coupe pas du monde ou qu’on n’immigre pas par hasard)
J’ai vraiment apprécié l’écriture de l’auteur, c’est vraiment la douceur qui prédomine. Aucune mièvrerie, pas de fin convenue ou conventionnelle, de l’humour juste ce qu’il faut sont les ingrédients de cette belle histoire.
Un livre à lire lentement avec un bon thé et de la musique douce en fond sonore  (Les sonates de Galuppi que j’ai découvert récemment)

Merci à Mr Dannemark pour cet envoi et cette belle danse !!!!!

lundi 4 novembre 2013

Fanfulla ( Hugo Pratt et Mino Milani)



Détails sur le produit


Fanfulla ( Hugo Pratt et Mino Milani)
Editeur : Rue de Sèvres, France
Langue : française
Format : 23,5 cm x 29,5 cm
Couverture : cartonnée avec custode
Edition : couleur
Pages : 120
ISBN : 978-2-36981-008-7

Présentation de l'éditeur : 

Un matin sombre et brumeux d’octobre 1529 : les cloches de l’église San Marco de Florence annoncent la mort de Baccio dei Lapi, victime de l’artillerie des Lansquenets au service de la famille De Médicis, bien intentionnée à faire capituler les florentins et à reprendre possession de la ville.
Mais deux étranges personnages servant la fonction, ressemblent bien peu à des moines. En effet, las de la paix du couvent, Frère Tito da Lodi et Frère Maurizio s’apprêtent à rassasier leur soif de guerre et à dévoiler aux espions et aux traîtres leur réelle identité.
Publiée par épisodes sur le « Corriere dei Piccoli » entre 1965 et 1968, l’histoire Fanfulla raconte les gestes d’un mercenaire dans la turbulente période de la domination franco-espagnole et celle de la cité-Etat en Italie. Cette œuvre, écrite par Milo Milani et dessinée par Hugo Pratt à la fin de son séjour sud-américain (en concomitance avec la naissance de Corto Maltese), laisse entrevoir aussi bien le trait que nous retrouverons dans La Ballade de la mer salée, que les caractéristiques si chères au Maestro vénitien comme celle du personnage fou, violent et imprévisible, capable de dérober la scène même au plus fascinant des marins. En effet, même sans la tignasse ébouriffée et une longue barbe inculte, il ne sera pas difficile de reconnaître en Fanfulla l’irrationnel tempérament du fou qu’est Raspoutine.


Mon avis :
Si j’ai mis le résumé de l’éditeur c’est parce que je me sens incapable de résumé cette BD.
Je ne suis pas franchement emballée par ma lecture. Je n’ai pas détesté mais j’ai abandonné… lassée par les rebondissements qui m’ont perdu. Au bout d’un moment, difficile de savoir qui est qui, qui est l’ennemi de qui, qui est le copain de qui… un peu trop complexe pour mon petit cerveau doté de peu de neurones.
J’ai quand même bien aimé l’humour de certains personnages.
Au niveau des dessins, je pensais ne pas aimé mais finalement je m’y suis habituée et j’ai fini par les apprécier je crois.
C’est vraiment un avis en demi teinte que j’offre ici !!!.
Et vous ? qu'en pensez-vous ?
Merci aux éditions rue de Sèvres

mercredi 30 octobre 2013

Monstrueux ( Nastuo Kirino)



  •  Monstrueux ( Nastuo Kirino)
  • Poche: 716 pages
  • Editeur : Points (8 janvier 2009)
  • Collection : Points Thriller
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2757811584
  • ISBN-13: 978-2757811580



Mais qui est monstrueux dans cette histoire ?
Yuriko, plus que très belle, qui commence dès le lycée à se prostituer ?
Kazue Satô, qui, après avoir travaillé dur pour intégrer une grande entreprise, décide de se prostituer elle aussi pour se sentir exister ?
L’homme qui les a tuées toutes les deux, sur un coup de sang ?
La grande sœur de Yuriko, une fille banale  mais limite malsaine qui raconte l’ histoire ?
Les autres adolescentes du lycée de K où les 3 jeunes filles ont fait leurs études ? La société japonaise qui ne valorise que la beauté et l’argent au dépend du reste ?
C’est un livre d’une incroyable noirceur que Nastuo Kirino signe là.
Les mères japonaises y sont décrites comme effacées, soumises. Leurs filles ne semblent aspirer qu’à les dépasser.
Le système scolaire japonais décrit est également inquiétant car ne reposant que sur les apparences, et l’argent. En gros, pour y survivre il faut avoir des parents riches et être bien vu… sinon c’est le bizutage permanent, la destruction psychologique.
Ce livre est aussi une longue description de la prostitution, de comment vivent les prostituées, de ce que l’on peut ressentir quand on se prostitue volontairement.
C’est un livre très dense et dérangeant….. 

Je l'ai lu pour le challenge écrivains japonais,
Logo écrivains japonais_1

Un (grand) cri de souris ( Isabelle Bauer, Laura Nillni)



  •  Un (grand) cri de souris ( Isabelle Bauer, Laura Nillni)
  • Broché: 30 pages
  • Editeur : Philomele (28 octobre 2009)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2918803014
  • ISBN-13: 978-2918803010


Qui a dit que les souris aimaient le fromage ??? Lucie la souris elle, ce qu’elle adore c’est croquer les i . Alors elle se met en quête du livre qui a le plus de i… et comme elle est curieuse elle décide de goûter les e et les a. Et puis elle s’endort.
Mais les livres de la bibliothèque se rebellent : leurs textes n’ont plus de sens… les cui-cui des oiseaux devient « cu-cu »et les canaris des canards….
Et il n’est pas question pour les livres de remplacer les i par le o…
Comment faire pour que Lucie rende les i ????

Mon avis :
Je ne vais pas vous révéler la fin… juste vous poser une question : quel cri poussez-vous quand vous voyez une souris ?
Une histoire très mignonne sur fond de jeux de mots ( un livre plutôt à partir de 5 ans ou avec des enfants qui aiment jouer avec les mots et les sons … )
Le texte est vraiment recherché et poétique !!!!
J’ai également adoré les illustrations très très colorées avec des contrastes de couleurs vives très agréables !
 Un vrai petit bonheur à découvrir !!!!
Un grand merci à Mme Isabelle Bauer des éditions Philomèle de m’avoir fait parvenir ce livre !
Http://www.editionsphilomele.fr


Sais faire moi ( Géraldine Collet, Lunat)




  •  Sais faire moi !  Géraldine Collet , Lunat
  • Cartonné: 44 pages
  • Editeur : Philomèle Editions (6 septembre 2012)
  • Collection : HC PHIL
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2918803456
  • ISBN-13: 978-2918803454




Voila longtemps que je n’avais pas présenté de livre pour enfants….. Pourtant je n’arrête pas d’en lire !!!!!!

 Un petit garçon énumère tout ce qu’il sait, tous les exploits qu’il peut réaliser….
S’il sait faire beaucoup de chose, il y en a une qu’il ne sait pas faire et c’est sa sœur qui met les pieds dans le plat.…. Laquelle ? lisez ce petit livre pour savoir

Mon avis :
 J’ai beaucoup aimé les illustrations. On a une impression de dessins d’enfants collés. Ce «  collage » permet un chamboulement de la perspective assez sympa : on est parfois au dessus, parfois derrière le petit garçon …
 Les couleurs sont agréables (j’adore le bleu de la couverture !!!!)
Bien sur l’expression «  sais faire moi » peut faire «  tiquer » les puristes de la langue… mais quoi de mieux que de faire parler le personnage pour intégrer le petit lecteur qui est à vos côtés !
Si votre enfant manque de confiance en lui, vous pouvez peut-être lui faire faire un livre avec ses propres exploits  ( et pourquoi pas ceux qu’il voudrait réaliser… oups l’instit reprend le dessus) !
J’ai bien aimé l’humour aussi de ce livre. Le petit garçon sait (entre autre : manger du chocolat sans que ça se voit, dessiner sur les feuilles de papa, sourire à la voisine un peu gaga, dire le même mot 48 fois….
Un livre à découvrir avec votre enfant ou avec n’importe quel enfant de votre entourage !

Un grand merci à Mme Isabelle Bauer des éditions Philomèle de m’avoir fait parvenir ce livre !
Une maison d'éditions que je vous invite à découvrir, leurs livres sont vraiment tentants!
Http://www.editionsphilomele.fr

La mer et l’enfant (Sabine Huynh)



 

  •  La mer et l’enfant (Sabine Huynh)
  • Broché: 150 pages
  • Editeur : Editions Galaade (2 mai 2013)
  • Collection : LITT FRANCAISE
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2351760913
  • ISBN-13: 978-2351760918




Mon résumé :
Une femme écrit. Elle dit s’adresser à Estelle. Qui est Estelle ? Sa fille ? Mais est-elle morte, vivante ou inventée ?
Elle, Magda, nous entraine dans les méandres de sa folie. Sa folie qui va et vient comme les vagues sur la plage. Moments de lucidité ou elle raconte sa relation avec une mère qui la rejetait, et celle avec son père, fils d’une victime de la Shoah. Un père marqué à jamais par la culpabilité d’avoir échappé sans sa mère à la mort.
Moments de folie avec cette Estelle, avec les habitats du village de Saint Clair, avec ses voisins à Lyon.

Mon avis :
Malaise… Un livre peut être à relier pour mieux comprendre…je ne sais pas …
En tout cas il contient de belles réflexions sur l’écriture et sur la folie.

Citations:
« Que veut dire aimer son enfant, l’aimer « à la folie » ? S’inquiéter n’est pas aimer, se dévouer n’est pas aimer, se sentir coupable de ne pas arriver à aimer ou à se conduire en mère n’est pas aimer. Aimer c’est peut être libérer. Alors je t’aimais peut-être de cette façon –là d’une façon handicapée incompréhensible aux yeux du monde. » 

« Souvenirs…le manège des méninges…. »

«  Plus on souffre, plus on dérange, on vous dit dérangée et on vous enferme dans une chambre. On vous traite avec pitié. On vous parle comme si vous étiez une demeurée juste parce que tant de souffrance vous perturbe. »

«  J’ai si mal de vivre, parce que je suis complètement consciente de ma condition, ainsi que de ce que les autres pensent de moi. »

« J’ai honte de moi mais je ne sais pas être quelqu’un d’autre que moi-même et cela m’achève. »

« Entre les voix et les bourdonnements, ma tête résonnait de beaucoup de discordance. Certains jours, il y avait vraiment trop de monde dedans, et plus de place pour moi »

« Pour exister l’être humain a besoin de raconter, de se raconter, de se réinventer. La vie est cet acte de parole, de réécriture et d’exposition de soi. Soit on communique avec les autres, ce qui implique l’oralité, ainsi que des rapports sociaux, chose que je ne puis plus concevoir ; soit on communique aux autres, par l’intermédiaire de l’écriture. Nous sommes tous le personnage principal de notre existence, de notre roman personnel, au centre de notre propre univers. J’écris donc je suis, cela est loin d’être banal puis que ma vie se déroule dans ces lignes. Exister revient à habiter l’espace de la page, et mourir se fera quand tous les blancs seront remplis.»

 En recopiant ces citations je me dis que j’ai envie de le relire….