lundi 22 décembre 2014

Le jugement de Léa ( Laurence Tardieu)



Détails sur le produit

  •  Le jugement de Léa ( Laurence Tardieu)
  • Poche: 106 pages
  • Editeur : Points (14 juin 2007)
  • Collection : Points
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2757802488
  • ISBN-13: 978-2757802489



Résumé/avis :

Que peut-il se passer dans la tête d’une mère qui a tué son enfant ? Est-il possible d’expliquer, de «  justifier » un tel acte ?
Spontanément beaucoup répondront «  NON ». Moi… Je ne sais pas, je ne sais plus. Je crois que je répondrais «  Lisez Le jugement de Léa ».

En peu de mots, dans un style épuré et donc rendu plus fort, Laurence Tardieu parvient à nous plonger dans l’univers de Léa, dans la détresse de cette mère qui a tué son fils de 4 ans.
Léa, qui dans une petite salle du tribunal attend le verdict des jurés en compagnie d’un gardien. Léa qui faute de mots, s’est tu, au risque de se rendre encore plus coupable aux  yeux des jurés.
Léa, grâce à la bienveillance quasi silencieuse de son gardien commence à parler d’elle.
On découvre en elle une enfant qui a passée son temps à chercher, sans jamais la voir, l’existence d’une forme de tendresse entre ses parents. Léa, qui a grandit dans l’ombre d’un frère décédé. Léa qui a cherché dans la multiplication des conquêtes amoureuses à combler ce vide…. ou du moins à vivre avec.
107 pages qui prennent aux tripes !

Un livre coup de coeur-coup de poing! 

Citations :

«  Mon enfance ressemble à une longue errance dans un couloir silencieux dont les issues auraient été condamnées. »

«  La vie est une vaste comédie Marie. Tôt ou tard on finit par l’apprendre »

« Même lorsque je vous parle, c’est comme si ce n’était pas moi, comme si c’était une voix étrangère, une intruse…Je ne sais plus où je suis…à l’intérieur je veux dire. »

«  Je crois que c’est la peur qui maintient debout. »

«  Le plus dangereux ce n’est pas tant que les autres se trompent sur vous. C’est de se tromper soi-même »

«  Je voudrais m’enfuir. Pas seulement de ce lieu : m’enfuir de ce temps qui me broie, qui m’écrase. »

«  Moi aussi j’ai longtemps marché, pour souvent tombé. J’aurais tout donné pour m’arrêter un instant. Étirer ce temps, ce bonheur fou. »

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