jeudi 21 août 2014

L’oubli que nous serons ( Hector Abad)





  •  L’oubli que nous serons ( Hector Abad)
  • Poche: 400 pages
  • Editeur : Folio (1 mars 2012)
  • Collection : Folio
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2070446204
  • ISBN-13: 978-2070446209


Quatrième de couverture :
«Il est très difficile d'essayer de synthétiser ce qu'est L'oubli que nous serons sans trahir ce livre, parce que, comme tous les chefs-d'œuvre, il est plusieurs choses à la fois. Dire qu'il s'agit d'une mémoire déchirée sur la famille et le père de l'auteur – qui fut assassiné par un tueur – est certain, mais cela reste limité et infime, car ce livre est, aussi, une saisissante immersion dans l'enfer de la violence politique colombienne, dans la vie et l'âme de la ville de Medellín, dans les rites, les petites choses de la vie, l'intimité et la grandeur d'une famille, ainsi qu'un témoignage délicat et subtil d'amour filial, une histoire vraie transfigurée par son écriture et sa construction en une superbe fiction, et l'un des plaidoyers les plus éloquents jamais écrits contre la terreur comme instrument d'action politique.»
Mario Vargas Llosa.

Mon avis :
 Pour une fois, la quatrième de couverture est juste.

C’est un peu par hasard que j’ai choisi ce livre. J’errais dans une librairie à Narbonne, quand j’ai entendu la libraire recommander ce livre à une lectrice…. et après moult tergiversations je me suis laissée tentée moi aussi…
Et dès la première phrase j’ai été happée.
« Chez nous vivaient dix femmes, un enfant et un monsieur. » ainsi commence ce livre. Et Hector Abad de nous raconter son enfance de garçon unique parmi 5 sœurs. Un statut qui lui valait une relation particulière avec son père. Un papa aimant, respectueux comme chaque enfant devrait en avoir. 
Hector grandit parmi 10 femmes qui voudraient qu’il croit en Dieu alors que son père est profondément athée et ne croit qu’en l’homme.
Toute sa vie durant, Hector va admirer son père, sans pour autant ignorer les contradictions et les faiblesses de cet homme.

Il est vraiment difficile de résumer ce livre, de dire pourquoi on l’a aimé… je pense qu’il fait parti des livres que l’on vit.
L’écriture, le style sont loin d’être facile mais il faut s’accrocher et se laisser guider. 
Je dois avouer que j'ai parfois eu du mal à suivre du fait de ma méconnaissance de l'histoire des pays d'Amérique Latine.... 

CITATIONS : 
 «  Non. Je veux plus aller au ciel. Moi je ne veux pas du Ciel sans mon papa. Je préfère aller avec lui en Enfer. » Répond Hector quand on lui dit que s’il ne prie pas il ira en enfer  comme son père.

 «  Avoir une mère c’est difficile, mais en avoir six je ne vous dis pas »

«  La vie est là pour ça qui cogne durement sur tous, pour souffrir la vie est plus que suffisante, je ne l’aiderai pas. » répond son père au grand-père qui voudrait qu’Hector soit élevé à la dure…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire