dimanche 2 mars 2014

La fille (Tupelo Hassman )




  •   La fille (Tupelo Hassman )
  • Broché: 345 pages
  • Editeur : Christian Bourgois Editeur (2 janvier 2014)
  • Collection : LITT. ETR.
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2267025868
  • ISBN-13: 978-2267025866




Une caravane comme tant d’autres dans le terrain pour caravanes « la Calle » à Reno.
La vie n’est pas rose dans ce lieu ou pauvreté, alcoolisme et chômage règnent. La violence administrative y est aussi de mise.
C’est dans ce cadre difficile que grandit Rory. Rory Dawn Hendrix, fille de Johanna Hendrix et petite fille de Shirley Rose. Les deux femmes ont été mères jeunes mais ne veulent pas que Rory suive leur exemple.
Entre l’alcoolisme de sa mère, la violence de certaines personnes de son entourage, le manque d’argent, les visites de l’assistante sociale, la sensation d’être différente des autres, les tensions entre sa mère et sa grand-mère, Rory pousse, découvre la lecture, la vie et tente de se construire.

Mon avis :
Voilà encore un livre difficile à résumer. Si je dois en parler, le mot qui me vient à l’esprit est «  AMOUR ».
Amour de Rory pour sa mère à qui elle veut faire plaisir, et dont elle nous restitue l’histoire au travers des rapports de l’assistante sociale qui la suit. Loin de la juger, cette enfant tente de la comprendre.
Amour de Johanna pour sa fille. Elle a beau l’appeler «  la fille » elle n’a qu’un souhait pour Rory : qu’elle ne fasse pas comme elle, qu’elle sorte de «  la Calle » et qu’elle est une vie heureuse. Alors certes il n’y a pas de grandes effusions, certes elle a du mal à trouver les mots (et souvent ne les trouve pas), ou à les dire… mais tous ses actes montrent son amour pour sa fille et son envie qu’elle soit heureuse.

La forme de cette histoire est assez atypique. On retrouve des extraits de lettres de sa grand-mère, des comptes-rendus des visites de l’assistante sociale sur sa mère, des extraits du manuel de la parfaite scout, des «  énoncés » de problèmes insolvables mais humoristique… Il y a même des morceaux de pages qu’on aurait noircit…..
Cette forme ajoute au plaisir que j’ai eu à lire ce livre, qui évite ainsi de tomber dans le misérabilisme….
Un livre à lire

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