dimanche 29 mai 2011

Minuit à Paris ( Woody Allen )


Un jeune couple d’américains dont le mariage est prévu à l’automne se rend pour quelques jours à Paris. La magie de la capitale ne tarde pas à opérer, tout particulièrement sur le jeune homme amoureux de la Ville-lumière et qui aspire à une autre vie que la sienne.

Ça c'est le résumé sur www.allociné.fr. Munie de ce résumé ( j'ai pas trop suivi Cannes et ce qui a été dit du film), je me suis pointée à mon cinéma; installée avec mon petit café ( mon rituel ciné ) et attendu en bouquinant ( " la délicatesse" de David Foenkinos)
que le film commence. LE générique m'a enthousiasmé : de belles vues de Paris, à donner envie de sortir du ciné pour prendre le train et y aller). Puis, pendant la première demie heure j'avoue avoir eu du mal à entrer dans le film. Il faut dire que l'acteur principal n'est pas très beau ( c'est bête mais parfois ça aide à entrer dans un film), et j'avais l'impression de voir une suite de clichés sur Paris vu par les américains ..... Et des clichés sur les américains: la jeune première frivole, le mari un peu balourd, les parents soûlants qui n'aiment pas leur futur gendre....
Franchement je me demandais ou Woody Allen voulait aller.
Et puis finalement je me suis laissée prendre au jeu de cet américain qui tous les soirs à minuit dans Paris prend une voiture et retrouve ses idoles de la littérature et de la peinture. Je me suis amusée à voir comment il se "dépatouille" le lendemain pour raconter ça sa fiancée. Autant vous le dire, la fiancée comme ses parents sont des têtes à claque. Je me suis amusée des répliques, des dialogues qui fusent ( même si je pense que certains ont perdu de leur charme avec le doublage en français), la musique m'a entraînée....
Par contre la femme du président joue toujours aussi mal à mon humble avis...
C'est vrai que la fin est un peu pompeuse on va dire mais finalement je suis quand même sortie de la salle le sourire aux lèvres, avec l'envie d'aller moi aussi déambuler à Paris à minuit....

La délicatesse ( David Foenkinos)

Résumé de l'éditeur:
François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m’en vais. C’est la boisson la moins

conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après-midi
à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu’un jus, ça serait bien. Oui, un jus, c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l’orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye
ou la goyave, ça fait peur. Le jus d’abricot, c’est parfait. Si elle choisit ça, je l’épouse…
- Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie. Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité »


Au début il y a une rencontre: celle de François et Nathalie. Une sorte de rencontre idéale entre 2 protagonistes.
Après il y a un drame et pour moi, plus qu'une histoire d'amour, ce livre est l'histoire d'une reconstruction après un deuil, de l'acceptation de revivre. Nathalie perd François et perd pieds. Elle se lance dans le travail .... Tentative de fuir la douleur, le manque. Et sans le savoir c'est par ce travail, par ce monde du travail qu'elle va réussir à se reconstruire.
Je trouve difficile de résumer ce livre sans tout révéler.

C'est la première fois que je lis un livre de Mr Foenkinos. J'étais un peu sceptique au début... mais où allait-il m'emmener? ( surtout que en principe j'ai des réticences quand je lis des prix littéraires). Et puis comme d'habitude je me suis laissée prendre par la main et entraîner. J'ai beaucoup aimé son style, d'écriture, on sourit, on rit, on se dit " ah pourquoi pas? c'est bête mais il a raison ". J'aime bien son idée d'insérer des chapitres qui semblent sans rapport (chap.7: exemples de dictons ridicules que les gens adorent répéter") mais qui finalement donne une plus grande réalité à l'histoire, comme si il voulait ramener le lecteur au réel.
Oui franchement, j'ai bien aimé ce livre, une belle histoire sans mièvrerie. La preuve c'est que j'ai du mal à lire autre chose maintenant... comme si je cherchais à prolonger ce moment de bien-être

Citations:
" On a toujours cinq minutes de retard su nos conversations amoureuses"
" Elle savait qu'il fallait avancer, que la vie consistait surtout à continuer de vivre"
" On peut finalement se demander si le hasard existe vraiment? Peut-être que toutes les personnes que l'on croise marchent dans notre périmètre avec l'espoir incessant de nous rencontrer? En y repensant c'est vrai qu'elles paraissent souvent essoufflées".

samedi 28 mai 2011

Poème de Frédéric FORT

Des capitaux qui font mal

D'écrire en lettre: CAPITALE
C'est parfois CAPITAL.

D'écrire en chiffre CAPITAL
C'est selon son capital,
Qui souvent capitule,
En lettres capitales,
Devant les commerçants de la place du Capitole,
Qui eux ne capitulent pas forcément,
Devant des chiffres capitaux,
Ecrits en lettres capitales,
Exprimant tous les capitaux,
De quoi rabaisser votre chapeau,
Même si c'est mal.

mercredi 25 mai 2011

Sobibor ( Jean Molla)


Il y a des livres qui sonnent comme un coup d'éclat, qui vous sonnent même. Sobibor en fait parti.
On commence en ce disant qu'il s'agit d'un énième libre sur une adolescente anorexique ( Emma, 17 ans, fille d'un médecin, en conflit avec ses parents mais très proche de sa grand-mère et de son grand-père)
Et puis soudain, une histoire de camps de concentration se mêle à l'histoire d'Emma, sous la forme d'un journal découvert dans les affaires de sa grand-mère adulée. L'histoire d'un camps en particulier: celui de Sobibor.
Quel lien? Quel rapport?
Les mots de Jean Molla nous entraînent... Et soudain il devient impossible de lâcher le livre, de s'arrêter de lire, même si les yeux brûlent de fatigue.
C'est le coeur battant que j'ai achevé ( il y a 5 min) ma lecture, avec l'envie de crier à tout le monde : LISEZ et FAITES LIRE ce livre , quelque soit votre âge!!!!!!!!!
Vous n'en ressortirez pas indemne!!!!!!!!!

La dame à la licorne ( Tracy Chevalier)

Résumé de l'éditeur:
"Désireux d'orner les murs de sa nouvelle demeure parisienne, le noble Jean Le Viste commande une série de six tapisseries à Nicolas des Innocents, miniaturiste renommé à la cour du roi de France, Charles VIII. Le commanditaire est riche, il rêve de grandes scènes de chasse et de batailles. Surpris d'avoir été choisi pour un travail si éloigné de sa spécialité, l'artiste accepte après avoir entrevu la fille de Jean La Noble dont il s'éprend. Elle deviendra l'inspiratrice et le modèle des tapisseries.
Cette passion entraînera Nicolas dans le labyrinthe de relations délicates entre maris et femmes, parents et enfants, amants et servantes.
À Bruxelles, le lissier Georges de La Chapelle est confronté au plus grand défi de sa carrière. Jamais il n'a accepté un travail aussi ambitieux dans des délais aussi brefs. Mais les commandes sont rares et le marchand est puissant. Toute la vie de son atelier et de sa famille en sera bouleversée.
En élucidant le mystère d'un chef-d'œuvre magique, Tracy Chevalier ressuscite un univers de passion et de désirs dans une France où le Moyen Âge s'apprête à épouser la Renaissance.
"

J'ai plutôt aimé ce livre de Tracy Chevalier, même s'il reste moins bien que " la jeune fille à la perle".
On y suit l'histoire des tapisseries intitulées " la dame à la licorne" ( http://www.licornedecluny.com/docdamlicorn.htm).
On découvre la famille de Jean Le Viste qui commanda ces tapisseries, celle des lissiers qui la tissèrent, de Nicolas des Innocents qui peignit les toiles initiales.
J'ai bien aimé la rédaction de l'histoire, tous les personnages racontent tour à tour un épisode de l'histoire, ce qui permet d'avoir les différents points de vue sur les événements. Car le lecteur se pose durant tout le livre la question, comment la famille de lissier arrivera-t-elle à finir la tapisserie à temps??
Je me suis attachée aux personnages au fur et à mesure de ma lecture. Par exemple, Nicolas des Innocents qui je l'avoue me dégoutait un peu par son obsession de sauter sur tout ce qui bouge au début de l'histoire, se dévoile peu à peu au fil de l'histoire et devient presque sympathique au cours de l'histoire.

Un livre agréable à lire donc.

dimanche 22 mai 2011

Noire solitude ( Ann Cleeves)

Noire solitude ( Ann Cleeves)
Editions pocket

Quatrième de couverture
"Une écharpe rouge détonne, là-bas, sur la neige. Régal des corbeaux, l'adolescente étranglée ne rira plus jamais. Au large de l'Ecosse, cette île des Shetlands étale ses plages moroses. Ici, chacun se connaît. Et chacun soupçonne d'emblée le vieux Magnus Tait, qu'une histoire semblable a chassé de la communauté des années plus tôt. Un coupable trop parfait pour le détective Jimmy Perez, qui sait la noirceur des âmes et des solitudes".


Enfin un polar sans histoire de terrorisme, sans sang inutile. L'auteur décrit assez bien les caractères et on entre dans la psychologie de chaque personnage. On s'aperçoit que chacun aurait pu tuer la victime. Tous coupables? un coupable étranger? Il faut aller jusqu'aux dernières pages pour que tout devienne clair. .
L'auteur a un peu de mal à faire monter la tension, à mettre du suspens, mais c'est sans doute parce que les personnages sont très bien décrits.

samedi 21 mai 2011

Moi, je sais tout sur la maîtresse ( Nathalie Delebarre, Aurélie Blanz)


Moi, je sais tout sur la maîtresse ( Nathalie Delebarre, Aurélie Blanz),
éditions Gautier-Languereau

Où dort la maîtresse? Où mange-t-elle? Est-elle si forte que ça ( sait-elle compter? sait-elle vraiment tout ce qu'elle nous apprend? ) Fait-elle la sieste? Sait-elle nager?...
Nos charmants bambins se posent décidément beaucoup de questions sur cette dame qui s'occupe d'eux à l'école... Le héros du livre y apporte ses réponses personnelles!!!
Un livre rigolo dans lequel on retrouve les illustrations originales de la collections Gautier Languereau. Si vous voulez retrouver vos yeux d'enfants, ou répondre aux questions de vos loulous... n'hésitez plus!!!!

Chuuut! ( Minfong Ho et Holly Meade)


Chuuut! ( Minfong Ho et Holly Meade) ( les albums du Père Castor )

Une maman couche son enfant endormi dans son hamac.... mais tous les animaux viennent un par un faire du bruit. Alors à chaque fois, la mère faire " chut chut .... pas si fort... tu sais bien que bébé dort... chut chut moins de bruit, mon bébé s'est endormi".
Et quand enfin tous les animaux se sont tus... il n'y a plus que ... bébé qui est réveillé.

Encore un joli album à lire avant de dormir aux récalcitrants de Morphée....
Coté graphisme on a l'impression que certains personnages sont collés sur le fond... ce livre est très beau!!!


dimanche 15 mai 2011

Sans laisser d'adresse (Harlan Coben)

4ème de couverture
"Retrouver, après sept ans de séparation, une femme sublime à Paris. Un programme a priori réjouissant. Sauf quand l'amant s'appelle Myron Bolitar, agent sportif : sur place, les ennuis ne tardent pas à arriver. Son amie Terese est mêlée à un meurtre. Sur la scène du crime, du sang, beaucoup de sang : celui de la victime mais aussi celui de la propre fille de Terese... morte dans un accident des années auparavant."

Avis:
C'est" mon premier " Harlan Coben. J'avoue avoir eu un peu de mal à m'intéresser à l'enquête. Au début je me suis dit que l'on allait chercher la fille de Terese; et j'étais curieuse de savoir comment elle pouvait être encore vivante et j'avoue que ça m'intéressait. Mais très vite sont arrivées des histoires de Mossad, d'extrémistes, de CIA qui m'ont un peu repoussée. Des fusillades, des personnages un peu à foison... bref l'enquête m'a déçue.
En revanche j'ai bien aimé les personnages: l'auto dérision de l'enquêteur " Myron Bolitar", son ami Win ...
" -Vous êtes un homme mort Molitar, vous m'entendez?un homme mort.
- un homme qui mord?
- Un homme mort.
-Ah, tant mieux, autrement je vous aurais déjà mordu"
"
On a parfois l'impression que Bolitar dialogue avec le lecteur; qu'il lui explique des choses ( surtout à chaque fois qu'il bat"
' Or un crochet n'est jamais efficace contre un lutteur aguerri. On l'apprend vite à ses dépens: la plus courte distance entre deux points est la ligne droite. Autant le savoir quand on en vient à distribuer des coups"

Je reste donc un peu sur ma faim entre une enquête pas super mais des personnages que j'ai bien aimé. Peut être n'était-ce pas le meilleur de l'auteur.... si quelqu'un a d'autre titres mieux à me conseiller.....

lundi 9 mai 2011

Le 108ème mouton


Le 108ème mouton , Ayano IMAI, éditions Gründ

Une petite fille Yoko n'arrive pas à fermer l'oeil. Elle essaie le lait chaud, la lecture... mais rien n'y fait. Dernier recours: compter les moutons....
1, 2, 3 ... mais à 107 elle ne dort toujours pas... et surtout un bruit l'alerte. C'est le 108ème mouton, qui n'arrive pas à sauter par dessus le lit.
Avec l'aide des autres moutons, Yoko parviendra-t-elle à aider 108 à sauter? Arrivera-t-elle à s'endormir ?
Je vous laisse découvrir cet album sur l'insomnie. De grandes pages écrues sur du papier " veiné" ( c'est pas le bon mot mais je ne sais pas comment dire autrement) , des dessins épurés au crayon noir.... On s'attache à ces petits moutons!!!!!
Qui s'endormira le premier? votre enfant ou vous ?

C'est lundi, que lisez-vous?

Ce lundi 9 mai je lis :
La reine du soleil ( Christian JACQ)
Falaises ( Olivier ADAM)

Et vous ?


Lundi 16 mai :
La reine du soleil ( Christian JACQ)
Sobibor ( Jean Molla) : mais j'ai du abandonné: le livre commence au chapitre 6 se poursuit jusqu'au chapitre 12 et recommence au chapitre 6... je crois qu'il y a comme un problème d'édition.... alors je ronge mon frein et demain je vais voir le libraire!!!)
L'héritière ( Madeleine Féret-Fleury) tome 1 de la série Atlantis ( pour enfant)

Lundi 23 mai :
J'ai toujours La reine du soleil ( je vais bien finir par le finir)
La Dame à la Licorne ( Tracy Chevalier)

Lundi 30 mai :
J'ai trouvé " Percy Jackson, le voleur de foudre" à la bibli....
J'ai entamé aussi " le voyage d'Anna" de Henri Gougaud
J'ai entamé et laissé tombé au bout de quelques pages: " Mère et fille, un roman" de Eliette Abecassis

Lundi 6 juin:
J'ai commencé la passerelle de Loorie Moore

Lundi 13 juin
Cent ans de Herbjorg Wassmo
Percy Jackson, tome 2
Clandestin ( Eliette Abecassis)

Lundi 20 juin
Cent ans de Herbjorg Wassmo
Percy Jackson tome 2
Meutres à la cathédrale ( Martine Pouchain )

Lundi 27 juin
Meutres à la cathédrale ( Martine Pouchain ) ( je me suis interrompue)
Terre des oublis (Duong Thu Huong)
Les encombrants ( Marie Sabine Roger)

Lundi 4 juillet:
Eloge de la lecture , la construction de soi ( Michèle petit)
L'enfant de tous les silences "
Kim Edwards

Lundi 11 juillet:
Eloge de la lecture
Les âmes soeurs, Agnès Desarthes

Lundi 18 juillet :
J'ai été selectionné alors voila mes " devoirs de lecture pour les semaines à venir... "
http://www.confidentielles.com/r_1801_selection-romans-pour-le-prix-des-lectrices-2011.htm

Lundi 22 aout
Les pensées sauvages, de Marc Durin-Valois (Plon)

Lundi 29 aout

Des phrases courtes, ma chérie(Pierrette Fleutiaux )


Mercredi 5 octobre
Le chuchoteur
La déballe ( David Katz)

Lundi 17 octobre 2011
La confusion des peines ( Laurence Tardieu)

Lundi 24 octobre :
Tokyo (Mo Hayder , Hubert Tézenas )

Lundi 21 novembre :
Dans la nuit brune ( Agnès Desarthe)

Lundi 28 novembre
Les privilèges ( Jonathan Dee )

dimanche 8 mai 2011

Le rendez-vous ( Justine Lévy)

Résumé de l'éditeur : Louise a dix-huit ans, un amant provisoire, un père musicien. Et puis une mère, Alice, qu'elle voit par intermittence et qui lui a donné rendez-vous, ce matin-là, dans un café place de la Sorbonne. Alice tarde. Louise l'attend. Les heures passent. Le café vit sa vie. Une attente pour rien ? Non. Voici que les souvenirs affluent et que Louise s'occupe à reconstruire le tumulte de leurs premières années - ce temps fracassé, et fou, dont elle ne se lasse pas d'interroger l'énigme.
Mère sublime et déchue, mère aimante et oublieuse, modèle en vogue à la une des magazines avant que la drogue, la débauche, la prison ne la précipitent dans l'abîme : Louise se souvient de tout, de sa mère comme d'une enfant perdue qui a payé le prix, terrible, des folies modernes.
L'attente oscille entre la colère et l'amour. Que faire d'une absence toujours recommencée ? Que faire d'une mère quand on a dix-huit ans ? Et, par delà, que faire d'une vie où la jeunesse, ses désarrois et ses rêves se sont donné, aujourd'hui, tant de rendez-vous?

J'ai été déçue par ce livre. Je n'ai pas accroché au style de l'auteur, qui n'a pas suscité d'émotion en moi.

Le petit Bonzi ( Sorj Chalandon)

Résumé de l'éditeur : Jacques Rougeron a douze ans. Un soir d'automne, au pied de son immeuble, il croit avoir enfin trouvé le moyen de guérir. Jacques Rougeron est bègue. Il voudrait parler aussi vite, aussi bien, que Bonzi et tous les autres. Bonzi, c'est son ami, son frère, c'est lui, presque. Bonzi le soutient. Ils n'ont que quelques jours. C'est leur secret.

J'avais adoré la Promesse. J'ai été un peu déçue de ce roman. Je n'ai pas retrouvé son style, sa maîtrise des mots et de la formulation.

Parce que je t'aime ( Guillaume MUSSO)


"Layla, une petite fille de cinq ans, disparaît dans un centre commercial de Los Angeles. Brisés, ses parents finissent par se séparer.
Cinq ans plus tard, Layla est retrouvée à l'endroit exact où on avait perdu sa trace. Elle est vivante, mais reste plongée dans un étrange mutisme.
À la joie des retrouvailles, succèdent les interrogations. Où était
Layla pendant toutes ces années ? Avec qui ? Et surtout : pourquoi est-elle revenue ?"

Voila le résumé que l'on trouve sur le site de Guillaume Musso (http://www.guillaumemusso.com/roman_04.php) à propos de ce livre.
Je dirais plutôt que c'est l'histoire de 3 personnages: Mark Hathaway. Psychologue spécialisé dans les conséquences psychologiques des catastrophes ( 11 septembre, attentats, tueries..), il est marié à Nicole Hathaway, célèbre violoniste. C'est leur fille Layla qui a disparu dans un centre commercial, à 5 ans. Après 3 ans à "survivre", il a lâché prise, 2 ans avant le début de l'histoire et s'est marginalisé.....
Ce livre est aussi l'histoire de Evie Harper, une jeune fille de 15 ans qui a perdu sa maman d'un cancer du foie, et de Alisson Harrison, 26 fille d'un milliardaire ( Richard Harrison), qui défraie régulièrement la chronique par ses frasques ( alcool, drogue, vol... ).
Quel lien entre ces trois personnages? Quel rapport avec le retour de Layla, 5 ans après son enlèvement?
C'est au travers des flash back de la vie de ces trois personnages que le lecteur comprend peu à peu et que les pièces du puzzle se mettent en place.
Je ne révélerai pas la fin... à vous de lire.

Musso, Musso, Musso... de la lecture de midinette? du romantisme, des violons???
Je me suis finalement laissée entraîner par son style. Ça ne demande pas trop de réflexion tout en étant agréable à lire. Et puis, mine de rien, il est arrive à susciter ma curiosité. J'ai eu envie de voir où il voulait m'emmener, quel était le lien entre tous ces personnages.
Un moment agréable donc.

samedi 7 mai 2011

Tsubaki ( le poids des secrets, tome1 ),Aki SHIMAZI

Tsubaki ( le poids des secrets, tome1 ),Aki SHIMAZI
Editions Babel


Résumé: de Babélio Dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko, une survivante de la bombe atomique, évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses parents, d'abord à Tokyo puis à Nagasaki. Elle reconstitue le puzzle d'une vie familiale marquée par les mensonges d'un père qui l'ont poussée à commettre un meurtre.

C'est le premier volume d'une série de 5 tomes. Ce premier tome m'a un peu laissé sur ma faim... dans le sens où j'ai envie de lire les suivants pour voir de quoi il y retourne.
Qu'est ce que l'auteur va bien pouvoir dire de plus sur l'histoire de Yukiko. Le personnage est attachant.... intriguant.
Alors vivement que je puisse lire le deuxième opus

Petit Renard et ses amis ( Adam Relf)




Petit Renard et ses amis ( Adam Relf) éditions Gründ






Petit Renard s'ennuie... il décide de se faire un ami.
Il prend son filet à papillon mais maman lui explique que les amis ne s'attrapent pas comme des papillons.... Il faut se les faire.

Alors Petit Renard ramasse dans la forêt de quoi se faire un ami: des branches, une pomme et des glands. Mais son ami ainsi fabriqué ne bouge pas.... Il décide d'en faire un plus grand. Il demande de l'aide à Petit Lapin qui passe. A eux deux, avec un navet, des tomates, des brindilles ils se fabriquent un ami... mais celui-ci ne joue toujours pas avec eux... Ils demandent de l'aide à Petit Écureuil qui se moque d'eux...
Avec de nouveaux légumes ils se fabriquent un ami encore plus grand... mais qui ne joue toujours pas.
Nos 3 petits animaux sont tristes... et ne comprennent donc pas quand maman Renard demande à Petit Renard de lui présenter ses nouveaux amis....
Comme vous l'avez deviné, en voulant se fabriquer un ami, les 3 petits animaux sont devenus amis et ont découvert le plaisir de faire les choses ensemble.

Bon, ça paraît un peu gnan gnan aux adultes, mais j'ai trouvé ce livre mignon. Une jolie histoire sur l'amitié, qui montre le plaisir d'être ensemble et de faire des choses ensembles.
Les dessins sont gros et agréables à regarder avec de jolies couleurs.

dimanche 1 mai 2011

le choeur des femmes ( Martin Winkler)

Le Choeur des femmes de Martin Winkler ( Folio)


Jean Atwood est en fin d'internat à l'hôpital et vise un poste de chef de clinique en chirurgie gynécologique. Elle est envoyée, un peu contre son gré dans un service consacré à la médecine des femmes, dirigé par le docteur Karma . La rencontre entre ces médecins ne se passera pas comme Jean l'avait imaginé.
Les premières discussion sont plutôt tendues. Jean désire se spécialiser dans la chirurgie réparatrice des organes sexuels. Elle a un discours, technique. Chaque patient est un " dossier" qui demande un réponse. Le docteur Karma, voit l'humain, la femme en détresse et n'hésite pas à faire durer les rendez-vous, à poser des questions à ses " patientes", simplement à les écouter.
Les "flammes " que provoque la première rencontre entre les 2 médecins, amènent le docteur Karma à faire un proposition à Jean. Elle doit tenir une semaine, si au bout d'une semaine, rien n'a changé, il lui validera son stage sans qu'elle ait besoin de revenir. En échange, pendant la semaine elle doit lui poser toutes les questions qui lui passent par la tête, et peut lui faire toutes les remarques qu'elle veut.

En parallèle on suit la vie de Jean, qui vient de rompre avec son petit ami, et qui ne parle plus à son père.
Aucune de ces personnes ne sortira indemne de cette histoire.

J'ai adoré le sens de la répartie de Jean, sa morgue vis à vis des patientes. Le docteur Karma est le gynéco rêvé: à l'écoute de la femme avant la patiente. Il semble être l'instructeur idéal, le parfait pédagogue pour une jeune interne imbue d'elle même.
On pourrait s'attendre à une histoire digne d'un feuilleton télévisuel... mais les personnalités des personnages sont plus développées que ça.
Et malgré quelques longueurs, il faut tenir bon. Il est possible de sauter quelques pages aussi. Mais il faut aller jusqu'au bout ... car comme dans un bon polar ( même si ça n'en est pas un) c'est à la fin qu'on comprend tout!!!!!